©Pavillon Poche - Robert Laffon (cliquez sur l'image pour voir la couverture en entier) |
Titre : La servante écarlate
Auteur : Margaret Atwood
Édition : Pavillon Poche
Parution : Juin 2017
Résumé de l'éditeur :
Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead,
récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang
d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de
rouge, Defred, " servante écarlate " parmi d'autres, à qui l'on a ôté
jusqu'Ã son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de
son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l'austérité monacale,
elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de
travailler... En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour
recouvrer sa liberté.
Mon avis :
Si le confinement m'a bien permis une chose, c'est de sortir ce roman de ma PAL ! Il était grand temps que je découvre ce classique de Margaret Atwood.
La servante écarlate est un roman glaçant, terrifiant. Dans cette dystopie, une secte religieuse a pris le pouvoir suite à un coup d'état afin de mettre en place la république de Gilead. Et dans cette "république", il n'y a plus aucune liberté pour personne. A part peut-être pour les hommes blancs riches et puissants, évidemment.
Mais dans ce monde, celles qui payent le plus sont les femmes. Elles n'ont plus aucun droit et ne sont plus que réduites à de simples fonctions : les Épouses accompagnent leurs maris, les Tantes enseignent, les Marthas tiennent la maison, les Servantes procréent. Plus que dévalorisées, elles sont totalement déshumanisées, notamment les Servantes. On leur a tout retiré, jusqu'à leur prénom. Elles ne sont plus que "servante de" : Defred, servante de Fred; Deglen, servante de Glen.
La servante écarlate est un roman glaçant, terrifiant. Dans cette dystopie, une secte religieuse a pris le pouvoir suite à un coup d'état afin de mettre en place la république de Gilead. Et dans cette "république", il n'y a plus aucune liberté pour personne. A part peut-être pour les hommes blancs riches et puissants, évidemment.
Mais dans ce monde, celles qui payent le plus sont les femmes. Elles n'ont plus aucun droit et ne sont plus que réduites à de simples fonctions : les Épouses accompagnent leurs maris, les Tantes enseignent, les Marthas tiennent la maison, les Servantes procréent. Plus que dévalorisées, elles sont totalement déshumanisées, notamment les Servantes. On leur a tout retiré, jusqu'à leur prénom. Elles ne sont plus que "servante de" : Defred, servante de Fred; Deglen, servante de Glen.
Tout au long de l'histoire, Defred nous raconte son quotidien. Elle nous parle de la peur qui l'asservie, des souvenirs qui l'assaillent, de l'ennuie qui la ronge. Elle oscille entre passé et présent pour montrer l'évolution de la situation, des mœurs, des lois, des droits (pour ce qu'il en reste...).
C'est un livre qui marque les esprits, qui fait réfléchir, qui rappelle à quel point tout peut vite basculer dans une société où l'égalité n'est toujours pas la norme, où les droits que nous avons acquis peuvent nous être retirés sans nous demander notre avis. Ce livre, c'est une prise de conscience de la fragilité de notre liberté.
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