Un récit de femmes incendiaires

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©Le livre de poche
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Titre : La Part des flammes
Auteur : Gaëlle Nohant
Édition : Le livre de poche
Parution : Mars 2016





Résumé de l'éditeur :

Mai 1897. Pendant trois jours, le Tout-Paris se presse à la plus mondaine des ventes de charité. Les regards convergent vers la charismatique duchesse d’Alençon. Au mépris du qu’en-dira-t-on, la princesse de Bavière a accordé le privilège de l’assister à Violaine de Raezal, ravissante veuve à la réputation sulfureuse, et à Constance d’Estingel, qui vient de rompre brutalement ses fiançailles. Dans un monde d’une politesse exquise qui vous assassine sur l’autel des convenances, la bonté de Sophie d’Alençon leur permettra-t-elle d’échapper au scandale ? Mues par un même désir de rédemption, ces trois rebelles verront leurs destins scellés lors de l’incendie du Bazar de la Charité.

Mon avis : 

Je me suis lancée dans cette lecture suite à la recommandation d'une collègue il y a quelques années, qui avait été complétement bouleversée par ce roman. Je partais donc avec quelques attentes, et c'est peut-être pour cela que mon avis est en demi-teinte.

D'un côté, j'ai bien apprécié ma lecture. L'autrice a une très jolie plume. Dès les premières lignes, elle arrive à nous transporter dans ce Paris bourgeois de la Belle Époque où les apparences et la réputation règnent en maître. On se laisse très facilement emporter par l'histoire, on visualise très bien les lieux, l'ambiance. Survient alors le terrible incident du Bazar de la Charité, un incendie ravageur où une centaine de femmes perdront la vie.
 
Si l'on pourrait s'attendre à un récit historique sur cet incendie, il n'en n'est rien. Car La Part des flammes, c'est avant tout un récit de femmes : Violaine, Constance, Sophie, Mary... Des femmes coincées dans une société qui ne les voit que comme de belles poupées bonnes à marier et enfanter. Elles n'ont aucun droit, aucune liberté. Un peu trop de tempérament et vous voici internée en hôpital psychiatrique. La violence psychologique est vraiment très présente tout au long du roman, et elle fait froid dans le dos. Mais malgré toutes ces injonctions, ces quatre jeunes femmes vont décider de se réapproprier leur liberté, quoi qu'il en coûte.
 
Ce roman avait tout pour me plaire, et pourtant il m'a manqué quelque chose. Pour moi, le récit manque de rythme. J'ai été touchée par la force et la détresse des personnages, mais il y a trop de longueurs qui m'ont empêché d'être totalement transportée par l'histoire.

Mais mis à part ce côté un peu monotone, cela reste un très bon roman que je ne peux que vous conseiller !

Pauline, fondatrice de Mangeons les livres

J'ai lancé ce blog en 2015 afin d'échanger avec vous sur mes lectures, mais aussi pour garder une trace de toutes ces histoires qui me passent entre les mains. J'aime me nourrir de livres, et si vous aussi, alors mangeons les livres ensemble ! Si vous souhaitez me contacter, vous pouvez m'envoyer un email à mangeonsleslivres@gmail.com, et/ou me rejoindre sur mes réseaux sociaux.

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