Titre : Un avion sans elle
Auteur : Michel Bussi
Édition : Pocket
Parution : Mars 2013
Résumé de l'éditeur :
23 décembre 1980. Un crash d'avion dans le Jura. Une petite libellule de 3 mois tombe du ciel, orpheline. Deux familles que tout oppose se la disputent. La justice tranche : elle sera Émilie Vitral. Aujourd'hui, elle a 18 ans, la vie devant elle mais des questions plein la tête. Qui est-elle vraiment ? Dix-huit ans que Crédule Grand-Duc, détective privé, se pose la même question. Alors qu'il s'apprête à abandonner, la vérité surgit devant ses yeux, qu'il referme aussitôt, assassiné. Il ne reste plus à Émilie qu'un vieux carnet de notes, des souvenirs, et Marc, son frère, pour découvrir la vérité...
Mon avis :
Je ne saurais vous dire si j'ai aimé ou détesté ce roman. D'un côté, l'intrigue a bien attisé ma curiosité, de l'autre les personnages m'ont tellement agacé que j'ai failli balancer le livre plus d'une fois.
Dans cette histoire, on part à la recherche de la véritable identité de Lily, la seule rescapée d'un crash d'avion en décembre 1980. Le problème, c'est que deux bébés de 3 mois se trouvaient à bord de l'avion lors du crash, et donc deux familles se la réclament. Les tests ADN n'étant pas encore développés à l'époque, c'est le détective Crédule Grand-Duc qui est chargé de trouver la vérité.
L'idée est vraiment intéressante, et même si l'enquête traîne un peu en longueur, on tourne les pages rapidement pour démêler le vrai du faux. Cependant, à la moitié du livre, j'avais déjà deviné une partie de la vérité, et à 50 pages de la fin j'avais la réponse. Donc il n'y a pas eu de grand effet surprise. Quant aux personnages, cela a été vraiment compliqué. Le récit de Crédule Grand-Duc est parsemé d'anecdotes inutiles, et Marc me sortait par les yeux. Je ne sais pas comment l'expliquer mais tout dans son personnage me donnait envie de lui mettre une claque. Sans parler de l'épilogue que j'ai trouvé un poil dérangeant.
Je ne sais donc pas trop quoi penser de cette lecture. C'était prenant, je n'arrivais pas à le lâcher et en même temps j'avais envie de le jeter par la fenêtre. J'étais agacée mais bizarrement accro. Pour mon premier Michel Bussi, je suis donc mitigée et je ne sais pas si je vais retenter l'expérience. Mais il paraît que Nymphéas noirs vaut le coup ?
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