Fuir pour mieux se retrouver

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©L'Iconoclaste
(cliquez sur l'image pour voir la couverture en entier)



Titre : Ne crains pas l'ombre
ni les chiens errants
Auteur : Camille Zabka
Édition : L'Iconoclaste
Parution : Août 2020





Résumé de l'éditeur :

C’est un couple parfait d’expatriés français en Indonésie. Lui travaille dans l’exploitation de la palme, elle poursuit en indépendante son travail de rédactrice. Au début, les jours sont heureux sur cette île de Java aux paysages somptueux. Cassandra, issue d’un milieu modeste, aime quitter le complexe, où vivent derrière leurs hauts murs les Occidentaux, et découvrir seule les villages alentour. Mais bientôt le décor de rêve se fissure : la catastrophe Ã©cologique menace l’île, le petit groupe d’expatriés vit refermé sur son égoïsme. La naissance d’un bébé fragilise plus encore son équilibre, comme la rencontre avec un garde-forestier, Amu. Elle vient d’avoir trente ans, et, dit-elle, c’est un âge pour vivre ou pour mourir. Elle fait le choix de vivre : elle s’enfuit. Dans ce deuxième roman, Camille Zabka déploie une écriture toute en sensations pour peindre aussi bien les paysages indonésiens que le portrait de son héroïne, une jeune femme instinctive, Ã  la recherche de sa vérité.

Mon avis :

Il s'agit du dernier livre du coffret Kube « Femmes Inspirantes » que je découvre, et comme les deux précédents ouvrages, ce fut une très belle découverte !

Ce roman, c'est l'histoire d'une fuite, ou plutôt d'un retour à soi. Alors que Cassandra pensait avoir trouvé son coin de paradis en emménageant avec son mari en Indonésie, elle réalise assez vite que ses rêves étaient bien loin de la réalité... Et quand cette réalité devient insupportable, quand la limite est franchie, il faut partir.
 
Les chapitres sont très courts, incisifs, ce qui nous plongent vraiment dans le vif de l'histoire. On ne se perd pas en dialogue ou description pour combler le récit, tout est direct. Il n'y a pas de temps à perdre en bavardage car Cassandra doit partir, et vite. Mais cela ne l'empêche pas pour autant de tout nous raconter et c'est pour moi la vraie force du livre : sans blabla et en 200 pages seulement, l'autrice réussit à nous faire vivre son histoire. On voit se dessiner les montagnes indonésiennes, les rizières et les forêts peuplées de singes. On ressent les doutes, les peurs, mais aussi la passion qui consume Cassandra.

Il y a une vraie force qui se dégage de cette ouvrage et rien que pour ça je ne peux que vous inviter à le découvrir.

Pauline, fondatrice de Mangeons les livres

J'ai lancé ce blog en 2015 afin d'échanger avec vous sur mes lectures, mais aussi pour garder une trace de toutes ces histoires qui me passent entre les mains. J'aime me nourrir de livres, et si vous aussi, alors mangeons les livres ensemble ! Si vous souhaitez me contacter, vous pouvez m'envoyer un email à mangeonsleslivres@gmail.com, et/ou me rejoindre sur mes réseaux sociaux.

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